La princesse de Clèves (Madame de la Fayette)
Corinne DELBOSC
On qualifie souvent la Princesse de Clèves de premier roman psychologique. C’est en fait un roman protéiforme : roman historique, roman d'apprentissage, roman d’analyse, roman tragique…
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Corinne DELBOSC
On qualifie souvent la Princesse de Clèves de premier roman psychologique. C’est en fait un roman protéiforme : roman historique, roman d'apprentissage, roman d’analyse, roman tragique…
par Françoise Rogliano et le groupe UTL
Par Françoise Legrand :
Tout au long de cette pièce qui balance entre drame et comédie, le lecteur/le spectateur ne cesse d'osciller entre questionnements et points de vue contradictoires.
Faut-il en toute circonstance dire ce que l'on pense, affirmer ses propres vérités en corrigeant les moindres faiblesses de la nature humaine, quitte à en être perpétuellement aigri, malheureux, marginal, mais honnête et sincère ? Faut-il au contraire demeurer bienveillant à l'égard de ses semblables, prendre du recul vis à vis de ses propres certitudes, tolérer les imperfections du genre humain - sans pour autant fermer les yeux sur elles - faut-il parfois taire ses idées ? Où réside la sagesse ?
Alceste est un être droit qui se refuse de feindre, il suscite l'admiration. Il est un écorché vif, un homme seul, il suscite l'attendrissement. Mais il est aussi un jusqu'au-boutiste - un extrémiste, donc - en cela, transposé à d'autres époques, d'autres personnages d'histoire, il en vient à nous inquiéter.
Par Elisabeth Aventini :
Alceste est un homme qui n’aime personne, qui considère l’homme comme un ennemi, il se définit comme un misanthrope. Comment comprendre que cet homme si intransigeant envers l’humanité tout entière soit amoureux d’une « coquette » ?
C’est un portrait quasi tragique que propose Molière, Alceste est pétri de contradictions qui le font souffrir.
Loin d’une caricature, c’est un portrait d’homme tellement exigeant en amour comme en amitié qu’il va se perdre et perdre son ami et son amante.
par Yves Gerbal
Garder une seule pièce de Racine ! Quelle gageure !
Pourquoi Bérénice ?
Parce que jamais peut-être la langue de Racine n'a été à la fois aussi simple, aussi sobre, aussi pure, et aussi poétique. Parce qu'on peut y lire des alexandrins parmi les plus beaux de toute l'oeuvre du grand dramaturge ("Que le jour recommence, et que le jour finisse..."). Parce que c'est une tragédie où personne ne meurt. Parce que on ne s'en lasse pas.