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  • La vie devant soi (Gary)

     

    Un enfant, une vieille dame, une histoire d’amour inattendue, presqu’impossible dans un Paris populaire portant encore les traces des malheurs des guerres , de trahison, d’incompréhension, d’ignorance, de haine…

    Mais, ce regard de Romain Gary sur l’humanité permet d’accéder au meilleur de l’homme même dans ce qu’il a de plus noir.

    Un regard d’enfant sur un monde peuplé d’adultes, plein d’espoir, attentif à l’autre, servi par une écriture généreuse et vivante.   

    Elisabeth Aventini

  • Catégories : Nos 21 : essais

    21 essais

    1. Eloge de la fuite (Laborit)

    2. Le choc des civilisations (Huffington)

    3. Vie et mort de l'image (Debray)

    4. Pensées pour moi-même (Marc-Aurèle)

    5. Essais (Montaigne)

    6. Réelles présences (Steiner)

    7. Une brève histoire de l'humanité (Harari)

    8. Comment supporter sa liberté (C. Thomas)

    9. Cosmos (M. Onfray)

    10. Un art de vivre et de mourir (Osho)

    11. Tao Te King (Lao Tseu)

    12. Histoire de l'art (Gombrich)

    13. L'instant éternel (Maffesoli)

    14. Petit traité des grandes vertus (Comte-Sponville)

    15. Syllogismes de l'amertume (Cioran)

    16. Lettres à Ménécée (Epicure)

    17. L'existentialisme est un humanisme (Sartre)

    18. Le mythe de Sysiphe (Camus)

    19. Petit traité sur l'immensité du monde (Tesson)

    20.Le livre du thé (Okakura)

    21.Manuel de savoir-vivre (Desproges)

  • Catégories : 0. Antiquité

    Lysistrata (Aristophane)

    Dans un monde grec, où le rôle de la femme se limite à une fonction reproductive, la teneur de cette œuvre détonne. 

    La civilisation, qui a pourtant inventé la démocratie, ne donne la parole qu'aux hommes et cantonne la femme à un rôle secondaire et subalterne se limitant à l'horizon de son foyer.

    Pour dénoncer l'absurdité de la guerre sans fin du Péloponnèse, Aristophane adopte une position originale, inédite et révolutionnaire, il donne la parole et le premier rôle aux femmes. Sous l’égide de Lysistrata, elles s’unissent pour enfin exprimer leurs opinions et décident de faire la grève du sexe, tant que leurs maris ne renonceront pas aux combats.

    Dialogues savoureux parfois osés, positions féministes et progressistes, la pièce nous donne à voir une société grecque sous l'angle des femmes et leurs propos résonnent encore dans notre contexte contemporain.

    On pourra s'interroger sur la sincérité de l'auteur, peut-être n'était ce qu'un procédé littéraire pour démontrer l'inutilité de la guerre et faire entendre ses opinions pacifistes, peut-être...

    Peu importe, il n'en demeure pas moins que ces écrits sont pour nous d'une grande modernité, car ils portent une expression forte et revendicative des femmes. Ils sont d'autant plus importants, que ce fut la toute première fois et qu'ils allaient à contre-courant de l’idéologie dominante de l’époque.

    Des siècles passeront et d’autres siècles encore…il faudra attendre la Révolution française pour que Olympe de Gouges fasse entendre à nouveau la voix des femmes. Il n’y aura pas toutefois l’humour, qui rend le texte d’Aristophane aussi réjouissant qu’éloquent.

    Corinne DELBOSC